Errare humanum est, perseverare diabolicum…
Le dicton latin s’applique parfaitement à la situation de l’ex-entraîneur
de l’équipe première roquebrunoise « débarqué » en milieu de semaine
dernière et remplacé par Bernadette Aranda.
Je l’ai dit bien souvent : la décision aurait dû être
prise depuis longtemps, tant les rapports entre les joueuses et leur coach s’étaient
dégradés. Au lieu de cela « on »
a préféré tergiverser, évoquer de faux prétextes pour finalement céder à des
pressions venues de l’extérieur. La non-reconnaissance du diplôme de Simone) était connue depuis
plusieurs semaines, voire mois. S'en indigner et avancer que Simone pourrait entraîner jusqu’en
Ligue 2 féminine italienne (Nice-Matin de ce jour) est une aimable
plaisanterie. Chacun sait que je me suis souvent opposé aux diktats de la FFBB
mais là, quand même, la ficelle est un peu grosse ! Irréelle. Et elle
confirme simplement que ce dossier a été traité de la pire des façons. Errare humanum est, perseverare diabolicum…
Il faut par contre rendre grâce à Babette d’avoir accepté de
relever un pareil défi… si ce n’est qu’il est parfaitement taillé à sa mesure.
Son constat est éloquent : « l’équipe manque de
physique et, de ce fait, ne défend pas. L’envie, la motivation, l’engagement et
la motivation étaient présentes mais le physique ne suit pas » a-t-elle
déclaré après la défaite à Saint Jean de Muzols.
J’avais mis l’accent à maintes reprises sur ce manque de
physique et, pour tout dire, je n’avais jamais vu en trente ans une équipe
consacrer aussi peu de temps à sa préparation physique. Les choses ne se sont
malheureusement pas améliorées par la suite avec, de surcroît, très peu de
joueuses présentes. A guère plus de deux
mois de la fin du championnat, il ne va pas être facile d’y remédier car une
préparation physique intense ne pourrait que se payer lors des matches. Or,
malheureusement, les jokers ne sont plus très nombreux. Il faut absolument
vaincre Villeurbanne dimanche (ça, j’y crois) et aller gagner à Ozon la semaine
suivante. Si cette feuille de route est respectée, alors tous les espoirs
seront permis. Babette le dit elle-même « je ne suis pas un gourou ».
Dieu merci, elle a bien d’autres qualités pour atteindre l’objectif !
Courage les filles. On y croit...
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